Je me réjouis d’être avec vous aujourd’hui à Paris au siège de l’UNESCO à l’occasion de la conférence européenne des dirigeants . Cette conférence qui aborde le thème d’ UNE NOUVELLE VISION DE PAIX ET DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN. Ce thème qui nous est cher en tant qu’ acteur des politiques de jeunesse et spécialistes du développement de la jeunesse et qu’est au cœur de nos préoccupations ainsi que celles de organisations de jeunesse qui aspirent à la paix, le vivre ensemble et à la participation :
Two thousand years ago, the fundamental purpose of education (root word meaning to lead others) in both the East and West was to foster and cultivate certain characteristics of an ideal person. Today, the main purpose of education is mainly limited to providing analytical skills and knowledge so that a person can sufficiently adapt and function in society.
Il existe dans le monde deux écoles de pensée diamétralement opposées à propos de la paix. D’une part, il y a le camp des « réalistes », ceux qui ne croient pas en la possibilité d’une paix perpétuelle, jugeant l’être humain foncièrement mauvais. Et d’autre part, il y a le camp des « idéalistes », ceux qui croient en la réalisation d’une paix durable, parce qu’ils ont confiance en la bonté originelle du genre humain. En tant que philosophe humaniste et spiritualiste je me place clairement dans ce second camp, sans pour autant verser dans l’angélisme naïf. La paix universelle est possible mais le chemin qui doit y mener est certaine- ment long et semé d’embûches…
Avant d’aborder le propos qui nous concerne, ce matin, je tiens à remercier les responsables à l’initiative de cette conférence et en particulier à saluer mon ami Patrick JOUAN qui m’a contacté pour que je fasse part de mes expériences dans le cadre de ma fonction d’enseignant et de responsable d’associations en matière d’apprentissage à la citoyenneté globale au travers de l’éducation informelle et de l’éducation aux valeurs.
We live in a world which is replete with challenges, that of nearly 1.4 billion people living in extreme poverty, almost 67 million children out of education and a number of conflicts from which livelihoods are shattered. Despite these challenges, the notion of a global citizen is one we all share because we live in an interconnected world that can no longer be ignored.