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TT2022 Forums SESSION 1
Session I - Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP)
TT2022 Forums SESSION 2
Session II - Association interreligieuse pour la paix et le développement (IAPD)
TT2022 Forums SESSION 3
Session 3 - Conseil International as Sommet pour la Paix
TT2022 Forums SESSION 4
Session IV - Association internationale des académiciens pour la paix (AIPP)
TT2022 Forums SESSION 5
Session V - Association internationale des Premières Dames pour la Paix (IAFLP)
TT2022 Forums SESSION 6
Session VI - Association internationale pour la paix et le développement économique (IAED)
TT2022 Forums SESSION 7
Session VII - Association internationale des médias pour la paix (IMAP)
TT2022 Forums SESSION 8
Session VIII - Association internationale des arts et de la culture pour la paix (IAACP) & Clôture

Ouverture de la voie vers la réconciliation, la paix et le développement - 1-3 février 2022

Cliquez ici pour l'ensemble des vidéos des sessions en Français.

Pour voir les rapports des sessions en anglais, cliquez sur les titres des sessions dans le sommaire sur le site de la FPU Europe et Moyen-Orient.

Le Forum mondial du Groupe de réflexion 2022, tenu du 1er au 3 février, était axé sur l'ouverture de la voie vers la réconciliation, la paix et le développement dans la péninsule coréenne, en Asie et dans le monde.

Les huit webinaires du Forum mondial ont été organisés en aval du Sommet mondial 2022, qui s'est tenu en présentiel à Séoul, en Corée du Sud, ainsi qu’en ligne du 10 au 14 février sur le thème "Vers la paix dans la péninsule coréenne".

La plupart des huit sessions du Forum mondial ont été organisées en collaboration avec la FPU et ses associations dans d'autres continents ou nations. La série de webinaires a enregistré environ 3 350 vues sur Zoom et, tous réseaux sociaux confondus, un total d'environ 400.000 vues.

Session I - Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP) - 1er février 2022, 10:00 CET

Thème : Paix et stabilité en Asie de l'Est et dans la péninsule coréenne

Mr. Jacques Marion, Co-chair, UPF Europe & Middle East, France Dr. Katsumi Otsuka, Chair, UPF Europe & Middle East Peter Haider, the coordinator of IAPP-EUME and the president of UPF-Austria Dr. Beatrice Bischof of the Foreign Affairs Association, Munich, Germany
Hon. Yoshiaki Harada, a member of Japan’s Parliament Hon. Glyn Ford from the United Kingdom, a former member of the European Parliament, Dr. Yevgeny Kim (Kim Young Woong), a leading researcher at the Center for Korean Studies, Institute of the Far East, Russian Academy of Sciences Hon. Nina Nováková, a member of Parliament in the Czech Republic

La première session a été précédée d'une présentation de la FPU et des Forums du Groupe de réflexion 2022 par M. Jacques Marion et Dr. Katsumi Otsuka, co-présidents de la FPU Europe & Moyen-Orient. M. Marion a expliqué que ces forums continentaux étaient organisés simultanément dans le monde entier. Le Dr. Otsuka a décrit l'approche de la FPU comme étant une approche d'empathie, de coopération, de dialogue et de vivre pour les autres sans perdre la neutralité parentale.

M. Peter Haider, coordinateur de l'AIPP-EUME et président de la FPU-Autriche, a présenté cette session, tenue conjointement avec l'AIPP-Japon. M. Yasushi Matsumoto, président de l'AIPP-Japon et de la FPU-Japon, a expliqué que l'AIPP était désormais officiellement enregistrée à la Diète nationale du Japon et comptait 78 parlementaires en exercice. Elle s'est engagée dans des forums deux plus deux avec des membres du Congrès américain l'année dernière et souhaite faire de même avec des politiciens de l'EUME.

La Dr Beatrice Bischof, de l'Association des affaires étrangères de Munich, en Allemagne, a modéré la session. Spécialiste des questions de la politique étrangère asiatique, y compris la péninsule coréenne, ses questions aux intervenants principaux ont témoigné de sa compréhension profonde des problèmes liés aux deux Corées.

L'honorable Yoshiaki Harada,  membre du Parlement japonais, a décrit le statut de la péninsule coréenne comme une question très importante pour le Japon. Le Japon observe et espère que les Coréens du Nord et du Sud se réunissent. Cependant, il ne joue pas un rôle primordial dans ce domaine, a-t-il déclaré. Les essais de missiles nord-coréens sont une préoccupation pour le Japon, qui souhaiterait que la RPDC soit beaucoup plus établie au sein de la communauté internationale des nations.

L'honorable Glyn Ford, du Royaume-Uni, ancien membre du Parlement européen, a expliqué qu'il avait effectué à peu près 50 visites en RPDC, souvent en tant que membre d'une délégation parlementaire de l'Union européenne. Il a expliqué que le président de la RPDC, Kim Jong Un, estime être confronté à deux menaces existentielles : à l'extérieur, celle des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon, et en interne, celle des gens qui comptent sur Pyongyang, en raison de la difficulté à maintenir leur niveau de vie. Il a déclaré qu'il voyait un nouvel espoir pour un pourparler à six, éventuellement avec d'autres organismes tels que l'ASEAN ou les États d'Asie du Sud.

Le Dr Yevgeny Kim (Kim Young Woong), éminent chercheur au Centre d'études coréennes de l'Institut d'Extrême-Orient de l'Académie des sciences de Russie, est d’accord avec l'Honorable Ford en quoi le déséquilibre des dépenses militaires entre la RPDC et la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, ont conduit à la situation actuelle. Il a expliqué que la menace d'une attaque de la RPDC était très peu probable, étant donné qu'elle conduirait à sa destruction.

L'honorable Nina Nováková, membre du Parlement de la République tchèque, a parlé de sa passion pour la paix et la prévention des crimes de guerre. Elle a examiné la situation critique de la péninsule coréenne divisée par rapport à l'expérience du peuple allemand et d'autres peuples d'Europe centrale. Elle a parlé de la tension entre la forte identité qu'apportent les 5 000 ans d'histoire du peuple coréen et le désir de réunification des Sud-Coréens  s’effritant au fil des années, vu que la séparation des deux Corées dure depuis plus de 70 ans.

Session II - Association interreligieuse pour la paix et le développement (IAPD) - 1er février 2022, 13:00 CET

Thème : La paix peut-elle être atteinte uniquement par des moyens humains ? - Mettre fin à 70 ans de division douloureuse dans la péninsule coréenne

Heiner W. Handschin, coordinator of IAPD-EUME Rev. Dr. William A. McComish, the dean emeritus of St. Peter’s Cathedral in Geneva, Switzerland Emina Frljak, the program coordinator for Youth for Peace in Bosnia and Herzegovina Nikolay Kizimov, director of the “Great Nation” spiritual and moral center, Russia Lejla Hasandedić-Dapo psychologist, psychotherapist, URI Europe CC liaison officer, Turkey Venerable Dr. Michel Thao Chan, the president of Cercle de Réflexion des Nations, France

M. Heiner W. Handschin, coordinateur de l'IAPD-EUME, a déclaré dans son discours d'ouverture que l'AIPD, en ce premier jour de la Semaine mondiale de l'harmonie interreligieuse des Nations unies, célébrait l'harmonie interreligieuse. Ensuite, une vidéo musicale de l'hymne de la WIHW "The Gift of Love (la Grâce de l’amour) a été diffusée. M. Handschin a ensuite présenté la modératrice de la session, Gabriela Mieli, coordinatrice régionale de la FPU Europe du Sud.

Le Révérend Dr William A. McComish, doyen émérite de la cathédrale Saint-Pierre de Genève, en Suisse, a décrit la situation tragique de la péninsule coréenne comme étant causée contre la volonté des Coréens, contrairement à la division de son pays natal, l'Irlande, qui résultait de la discorde au sein de sa propre population. Les grandes puissances concernées ont tout intérêt à ce que la Corée soit divisée, a-t-il déclaré.  Jusqu'à présent, les dirigeants laïques n'ont proposé aucune solution plausible. Sans la puissance de Dieu, les humains ne peuvent pas y arriver.

Mme Emina Frljak, coordinatrice du programme Jeunesse pour la paix en Bosnie-Herzégovine, a déclaré que pour parvenir à l'unification de la péninsule coréenne, la réconciliation doit se faire à la fois dans la politique et dans le cœur des gens. Les organisations confessionnelles, les religieux et les croyants doivent sensibiliser les politiciens et la population à la situation dans la péninsule. Comme les jeunes font partie du présent et de l'avenir, Mme Frljak a appelé à un dialogue intergénérationnel dans le processus de paix.

M. Nikolay Kizimov, de Russie, directeur du centre spirituel et moral "Great Nation", a expliqué qu'après l'effondrement de l'Union soviétique, beaucoup étaient en recherche des connaissances spirituelles. Il a découvert dans les livres sacrés que, entre autres, de nombreuses normes de l'idéologie communiste étaient tirées de la Bible, que les livres sacrés sont une source de connaissances et qu'il ne faut pas seulement admirer les scientifiques qui découvrent les lois de la nature, mais aussi le Seigneur qui les a créées.

Mme Lejla Hasandedic-Dapo, de Turquie, psychologue, psychothérapeute et agent de liaison du CC de l'URI Europe, qui a grandi dans la Bosnie-Herzégovine déchirée par la guerre dans les années 1990, a expliqué que son parcours de construction de la paix a commencé lorsqu'elle a rencontré un homme dont le père était responsable de la mort de sa grand-mère et qu'elle a décidé de lui pardonner, ainsi qu'à sa famille. Elle est ainsi passée d'une personne qui hait les autres à une personne qui pardonne. Elle a déclaré qu'elle espérait que les jeunes de Corée du Nord et du Sud, qui vivent séparés les uns des autres, pourraient bientôt franchir la frontière et les ponts dans leur esprit et vivre ensemble en paix.

Le Vénérable Dr Michel Thao Chan de France, président du Cercle de Réflexion des Nations, a décrit deux points principaux concernant la réunification de la Corée. Premièrement, les problèmes de la réunification ne peuvent être résolus par rapport au niveau de conscience où ils ont été créés. Deuxièmement, les actions et les projets jusqu’alors justifiables au nom de la réunification doivent être progressivement retirés de l'information et de l'éducation dans les deux Corées. Les solutions doivent être ancrées dans la convergence de l'âme du peuple coréen.

Session III - Conseil international du sommet pour la paix (ISCP) - 1er février 2022, 15:00 CET

Thème : Mobilisation internationale en faveur de la coopération mondiale sur la question de la réunification pacifique de la péninsule coréenne

Dr. Franco Famularo, the coordinator of ISCP for North America and the president of UPF-Canada Ambassador Christopher Hill from the United States, professor of international relations at Columbia University and former U.S. ambassador to the Republic of Korea. The Rt. Hon. Stephen Harper, prime minister of Canada (2006-2015) H.E. Kjell Magne Bondevik, the prime minister of Norway (1997-2000; 2001-2005)
H.E. Anthony Carmona, the president of Trinidad and Tobago (2013-2018) Doug Bandow senior fellow at the Cato Institute, United States Hon. Salvador Nasralla, the vice president of Honduras Dr. Niklas Swanström, executive director of the Institute for Security and Development Policy, Sweden

Cette session a été organisée en collaboration avec l'ISCP-USA et l'ISCP-EUME.

Le Dr Franco Famularo, coordinateur de l'ISCP pour l'Amérique du Nord et président de la FPU-Canada, a fait une brève introduction et a présenté le modérateur, l'ambassadeur Christopher Hill des États-Unis, professeur de relations internationales à l'Université Columbia et ancien ambassadeur des États-Unis en République de Corée.

L'ambassadeur Hill a décrit la session de l'ISCP comme allant droit au cœur du problème, à savoir l'échec jusqu'à présent de l'intégration de la Corée du Nord dans la communauté internationale et, en particulier, l'échec de la réunification pacifique.

Le très honorable Stephen Harper, premier ministre du Canada (2006-2015), a félicité le président sud-coréen Moon Jae-in d’avoir cherché à conclure un traité de paix avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Il a toutefois conseillé une grande prudence et une grande retenue à l'égard de la Corée du Nord. Il a également insisté sur le fait que la réunification par l'invasion ne doit jamais être autorisée. M. Harper a conclu en soulignant l'importance pour la Corée du Sud de rester proche de ses alliés, notamment les Etats-Unis, sans oublier ses nombreux autres amis dans le monde, dont le Japon.

S.E. Kjell Magne Bondevik, Premier ministre norvégien (1997-2000 ; 2001-2005), qui s'est rendu en Corée du Nord et en Corée du Sud dans les années 1990, a décrit la succession d'efforts déployés depuis la "politique du rayon de soleil" du président de la République de Corée Kim Dae-jung, qui a rencontré le président Kim Jong Il en 2000, jusqu'à la rencontre entre le président de la République de Corée Roh Moo-hyun et le président Kim Jong Il en 2007, en passant par le sommet entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump, auquel la partie américaine semblait mal préparée. M. Bondevik a recommandé une nouvelle approche dans laquelle les participants aux pourparlers à six doivent jouer un rôle, mais a déclaré que des mesures de confiance étaient nécessaires pour lancer ces pourparlers.

S.E.M. Anthony Carmona, président de Trinité-et-Tobago (2013-2018), a évoqué le Traité pour l'interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (Traité de Tlatelolco) comme une solution à la situation actuelle. Ce traité a conduit à la création de l'Organisation pour l'interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL), faisant de l'Amérique latine et des Caraïbes une zone exempte d'armes nucléaires. M. Carmona a affirmé que les Caraïbes, en tant que zone de paix, peuvent faciliter les futures négociations pacifiques sur la péninsule coréenne.

L'Américain Doug Bandow, Senior Fellow au Cato Institute, a évoqué les prochaines élections présidentielles en Corée du Sud et les récents essais de missiles de la Corée du Nord. La gestion de ces tensions aujourd'hui aidera à préparer la réunification de demain, mais cela nécessitera l'aide des autres États de la région, a-t-il dit : les alliés - les États-Unis et la Chine - ainsi que les pays proches - comme la Russie et le Japon - et les organisations internationales - comme l'ONU et la Banque mondiale.

L'honorable Salvador Nasralla, vice-président du Honduras, a indiqué que le sport, comme le football, était un moyen de rapprocher les pays, citant des expériences comme celle entre les États-Unis et l'Iran. Le Honduras est une petite nation, a-t-il dit, et se sent donc d'une certaine manière plus proche de la Corée du Nord que de la Corée du Sud. Il peut donc aider ces deux pays à se rapprocher, notamment en proposant des événements sportifs.

Le Suédois Niklas Swanström, directeur exécutif de l'Institut pour la politique de sécurité et de développement, a déclaré qu'il avait une vision pessimiste de la réunification, expliquant que l'expérience allemande, dans laquelle une économie forte a effectivement avalé une économie en difficulté, n'était pas bonne. Nous devons envisager une version du processus d'Helsinki, qu'il a surnommé le "processus Arirang", dans lequel nous pouvons travailler sur différentes questions, telles que les mesures de confiance, l'économie et l'aide, a-t-il déclaré.

Forum du Groupe de Réflexion 2022- session IV & V & VI

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