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Une conférence internationale met en garde contre les attaques totalitaires visant la liberté religieuse et les droits humains.

« La victoire sur le communisme est possible »

Washington, D.C. - Les affrontements entre les régimes autoritaires et les sociétés libres mettent en danger la liberté religieuse et les droits humains partout dans le monde, ont déclaré des intervenants à la 2e Conférence de l'espoir pour la réalisation d'un monde céleste unifié, coorganisée par la Fédération pour la paix universelle, l'Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP) et la Washington Times Foundation.

La 2e Conférence de l'espoir, qui s'est tenue en Corée du Sud le 17 décembre 2022 et ayant été diffusée en direct à des millions de participants dans le monde, s'est conclue par un appel à la signature d'une déclaration en faveur des droits humains fondamentaux et de la dignité humaine : « Surmonter les menaces à la liberté de pensée, de conscience et de religion. » « Nous appelons tous les peuples du monde à soutenir cette déclaration et à défendre la liberté universelle de pensée, de conscience et de religion, et à s'opposer fermement à toutes les formes d'intolérance, de préjugés, de calomnie et de haine envers autrui », indique la déclaration.

« La victoire sur le communisme est possible, et elle est inévitable pour un XXIe siècle plus humain », a déclaré l'honorable Jan Figel, premier Envoyé spécial de l’Union européenne pour la promotion de la liberté de religion (2016-2019), expliquant qu'il portait le nom d'un oncle injustement tué par la police secrète de Staline dans la Tchécoslovaquie occupée.

Le Dr Yun Young-ho, président de l'organisation de la Conférence de l'espoir, a ouvert la séance  en invitant le public à se rappeler que les droits humains « sont axés sur la famille, une famille centrée sur Dieu », ainsi que sur l'individu.

« On ne peut jamais considérer la liberté de religion comme acquise. Il faut constamment la défendre et la sauvegarder », a déclaré l'honorable Dan Burton, coprésident de l'AIPP et ancien membre du Congrès américain (1983-2013).

La liberté de religion est « le droit humain de penser et d'agir en fonction de ce que l’on croit profondément, selon les préceptes de sa conscience morale », a déclaré l'évêque Don Meares, pasteur principal de la cathédrale Evangel à Upper Marlboro, dans le Maryland aux États-Unis.

« La liberté de religion est la liberté de pensée et constitue un fondement essentiel de la démocratie, au même titre que les libertés d'expression et de réunion », a déclaré Mme Suzan Johnson Cook, ancienne ambassadrice itinérante au département d'État américain pour la liberté religieuse dans le monde (2011-2013).

« Aucune nation ne peut exister sans religion ni sans droits humains », a déclaré S.E. Nevers Mumba, ancien vice-président de la Zambie (2003-2004).

Les intervenants ont relaté des cas de persécution de groupes religieux - musulmans ouïghours, bouddhistes tibétains, juifs, chrétiens, musulmans, ahmadis, bahaïs, Témoins de Jéhovah, Yazidis, Rohingyas, Falun Gong, y compris, plus récemment, la Fédération des familles pour la paix mondiale et l'unification, anciennement l'Église de l'Unification, au Japon.

Les régimes qui virent au totalitarisme considèrent la religion « comme un concurrent dangereux » et cherchent à la faire taire ou à la contrôler, a déclaré M. Doug Bandow, Senior Fellow au Cato Institute, spécialisé dans la politique étrangère et la liberté civile. Il a cité un rapport d'Open Doors (www.opendoorsusa.org), une organisation qui suit les persécutions religieuses dans le monde, mettant en évidence l'oppression exercée par le Parti communiste chinois (PCC), les Talibans d'Afghanistan, le régime nord-coréen, la junte militaire du Myanmar et les gouvernements de l'Érythrée, de Cuba, de l'Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Laos.

Les vagues de protestations inédites du peuple chinois contre le PCC et ses politiques de « zéro COVID » sont les « plus étendues et les plus suivies » auxquelles le PCC ait été confronté depuis 1989, a déclaré l'honorable Mike Pompeo, ancien Secrétaire d'État américain (2018-2021). Le monde doit soutenir ces manifestants, car même si le PCC assouplit ses politiques COVID, il « continuera à utiliser ses outils d'oppression pour écraser la liberté religieuse », a-t-il déclaré, citant les souffrances actuelles de millions d’Ouïghours musulmans au Xinjang et la persécution de 100 millions de chrétiens chinois, catholiques ou protestants.

La Chine surveille également sa population à l'aide de dispositifs de localisation dans les téléphones portables, de technologies de reconnaissance faciale et de la monnaie numérique électronique que l'État peut contrôler, a déclaré S.E. Sam Brownback, ancien ambassadeur itinérant américain pour la liberté religieuse dans le monde (2018-2021). « S'ils s'en prennent à toutes les croyances en Chine et étendent ces technologies aux pays du monde entier, nous serons bientôt confrontés à ce problème dans une zone beaucoup plus large », a-t-il déclaré, exhortant les nations à tenir tête à la Chine sur le plan politique et idéologique.

La Chine s'oppose à l'unification de la Corée - et la craint - car elle estime qu'une Corée unifiée « s'alignerait sur les États-Unis » et « ralentirait, voire bloquerait, sa stratégie à long terme sur cent ans » visant à devenir la superpuissance mondiale, a déclaré M. Michael Pillsbury, directeur du Center on Chinese Strategy à l'Institut Hudson. Le PCC contrôle strictement les membres du parti et les Églises sur les questions religieuses, tout en poursuivant un plan quinquennal visant à réécrire la Bible, à modifier les actes de Jésus, et à adapter le christianisme à la vision du PCC, a déclaré M. Pillsbury, auteur de « The Hundred-Year Marathon : China's Secret Strategy to Replace America as the Global Superpower », un bestseller racontant l'ambitieuse quête d'hégémonie de la Chine.

Au Japon, les dirigeants du Parti libéral démocrate (LDP) avaient accueilli favorablement la Fédération internationale pour la victoire sur le communisme (IFVOC), fondée par le révérend Sun Myung Moon, car elle avait permis de contrer « les menaces de la Corée du Nord et de la Chine [envers le Japon] », a déclaré l'honorable Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants des États-Unis (1995-1999).

Plusieurs intervenants ont laissé entendre que le PCC et ses alliés, comme le Parti communiste japonais, tentent d'exploiter le tragique assassinat, le 8 juillet, de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, qui était le leader du LDP. L'assassin présumé de M. Abe aurait gardé « une rancune » envers la Fédération des familles à cause de dons faits par sa mère à l'Église au début des années 2000. La « rancune » présumée de l'assassin a été utilisée par les médias et les responsables politiques pour déclencher des attaques publiques et légales contre les dons religieux en général, et contre l'Église de l'Unification en particulier.

M. Abe « a été le maître d'œuvre d’une nouvelle politique musclée du Japon dans le domaine des affaires étrangères et de la sécurité, poussant à la modification de la constitution pacifiste, à la création d’une force de défense éventuellement offensive, et à la constitution d’alliances comme le Dialogue quadrilatéral [de sécurité] avec l'Inde, l'Australie et les États-Unis », a déclaré M. Humphrey Hawksley, ancien correspondant de la BBC, qui a suivi l'assassinat du Premier ministre Abe et ses conséquences.

Mais cet agenda géopolitique évident n'a pas été évoqué dans les médias japonais. A l’inverse, c’est « une campagne » contre l'Église de l'Unification qui a été menée, a déclaré M. Hawksley. En fait, une analyse de 4 238 articles des principaux médias japonais a révélé que « pas un seul n’a donné un éclairage favorable sur l'Église de l'Unification », a-t-il dit.

Selon M. Yoshio Watanabe, vice-président de l’IFVOC, le Parti communiste japonais a une longue histoire d'affrontements avec son organisation. Récemment, le président du Parti communiste a annoncé qu’ils menaient leur « guerre finale » contre la Fédération des familles et l’IFVOC. M. Watanabe a déclaré : « Je m'engage à ce que la Fédération internationale pour la victoire sur le communisme s’investisse totalement et se batte jusqu'au bout pour arrêter ce projet et défendre la démocratie japonaise ».

Cette hostilité avait déjà été ouvertement exprimée en 2007, lorsque le Parti communiste japonais avait écrit qu'il voulait que « l'Église de l'Unification soit traitée comme un groupe criminel », a déclaré le spécialiste des religions Massimo Introvigne, fondateur et directeur général du Centre d'études sur les nouvelles religions (CESNUR), basé en Italie. « Ceux qui aiment vraiment la liberté religieuse devraient se lever et la défendre là où elle est menacée. Aujourd'hui, c'est au Japon », a-t-il déclaré.

« Dans le monde entier, un nombre croissant de citoyens, de dirigeants et d'institutions concernés se rend désormais compte que les médias japonais sont en grande partie à l'origine du lynchage social et politique de cette communauté religieuse internationale. Nous en appelons à tous ceux qui sont épris de justice dans le monde, qu’ils fassent entendre leur voix aux dirigeants japonais en défense de la justice, de l'information objective et des droits humains, a déclaré M. Thomas P. McDevitt, président du Washington Times et membre du conseil d'administration de la Washington Times Foundation.

M. Thae Yong-ho, ancien diplomate nord-coréen ayant fait défection au Sud et actuellement membre de l'Assemblée nationale, a appelé à la paix dans la péninsule coréenne.

L'honorable Goodluck Jonathan, ancien président du Nigéria (2010-2015), a appelé chacun à « relever le défi » d'instaurer la paix dans le monde.

La conférence s'est terminée par la lecture et l'adoption de la Déclaration en faveur des droits humains fondamentaux et de la dignité humaine par les sections de l'AIPP, lesquelles représentent 5 000 parlementaires de 193 nations. La Déclaration, a expliqué M. Burton, « sensibilise aux menaces croissantes qui pèsent sur les droits humains, en particulier les droits à la liberté de religion, de conscience et de pensée, et elle demande à tous les peuples de s'unir pour surmonter les menaces pesant sur ces libertés fondamentales. »

Certains dignitaires internationaux ont adressé leur messages en vidéo ou ont participé en ligne :  Mme Greyce Elias, membre de la Chambre des députés du Brésil ; S.E. Luc-Adolphe Tiao, ancien Premier ministre du Burkina Faso (2011-2014) ; Mme Filomena Gonçalves, ministre de la Santé du Cap-Vert; M. Issa Mardo Djabir, membre du Parlement du Tchad ; M. Bhubaneswar Kalita, membre du Parlement de l’Inde ; M. Hamidou Traore, vice-président de l'Assemblée nationale du Mali ; Mme Geeta Chhetri, membre de l'Assemblée constituante du Népal ; M. Ek Nath Dhakal, ancien ministre de la paix et de la reconstruction du Népal ; Mme Emilia Alfaro de Franco, ancienne sénatrice et première dame du Paraguay (2012-2013) ; M. Claude Béglé, ancien membre du Parlement suisse (2015-2019) ; M. Abdullah Makame, membre de l'Assemblée législative d'Afrique de l'Est en Tanzanie ; M. Silas Aogon, membre du Parlement ougandais ; M. Keith Best, ancien membre du Parlement britannique, (1979-1987) ; et M. John Doolittle, ancien membre du Congrès américain (2003-2007).

La Fédération pour la paix universelle (FPU), fondée en 2005 par le révérend Dr Sun Myung Moon et le Dr Hak Ja Han Moon, est une ONG dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations unies. L'AIPP est l'une des organisations piliers de la FPU, avec des milliers de membres dans 193 pays.

La Washington Times Foundation, fondée en 1984 à Washington, D.C., propose de nombreux programmes, dont une émission mensuelle sur le Web, « The Washington Brief », qui recueille les commentaires d'experts sur des questions liées à la paix et à la sécurité mondiales.

Les programmes de la Conférence de l'espoir visent à consolider les valeurs fondamentales de la liberté de religion, d'expression et de réunion, ainsi qu’à promouvoir la paix et la sécurité mondiales, en particulier dans la péninsule coréenne.

Pour plus d'informations :

www.upf.org et https://conferenceofhope.info.

Lien connexe : https://www.washingtontimes.com/news/2022/dec/17/chinese-communists-japanese-allies-seek-exploit-fo

Contacts médias :

ÉTATS-UNIS
M. Larry Moffitt, vice-président et directeur exécutif, The Washington Times Foundation LMoffitt@TWTFoundation.org
Dr William Selig, directeur des communications, Fédération pour la paix universelle wselig@upf.org

AFRIQUE
 M. Mamadou Gaye gayemadou@mweb.co.za

ASIE PACIFIQUE
Dr. Robert Kittel rskittel@gmail.com

CANADA
M. Pierre Beauregard pierrebeauregard.upf@gmail.com

EUROPE/MOYEN-ORIENT
M. Peter Zoehrer media@europe.upf.org

AMERIQUE CENTRALE/CARAIBES
M. Mario Salinas msalinashn@gmail.com

AMÉRIQUE DU SUD
Dr. Simao Ferraboli upflatinamerica@gmail.com

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