21 mai 2002 - Hôtel Washington Hilton, Washington, États-Unis - Vingtième anniversaire du Washington Times
Chers invités d’Amérique et du reste du monde
Mon dernier message à l'Amérique
Plus de trente ans se sont écoulés depuis que je suis venu en Amérique. J’ai atteint l’âge de quatre-vingt-deux ans et l’heure est venue pour moi de retourner dans ma patrie. Avant de partir, je tiens à exprimer clairement à cette nation, qui représente la sphère du deuxième Israël, ainsi qu’à toute l’humanité, un message concernant la situation réelle de Dieu et du monde spirituel. Ce n’est pas simplement un message que je donne en tant qu’individu. C’est le Ciel qui adresse un tel message à nos contemporains, qui en ont besoin à notre époque.
C’est un discours essentiel pour l’Amérique et toute l’humanité, intitulé : « La vie de Jésus du point de vue de la volonté de Dieu et l’avertissement de Dieu pour notre époque, les derniers jours ».
Si nous examinons la providence de la croix, nous voyons que les graines de l’histoire ont été semées par Jésus, le voleur placé à sa droite, le voleur placé à sa gauche et Barabbas. C’est un principe que l’on récolte ce que l’on sème. Par conséquent, les mondes de la droite et de la gauche ont fait leur apparition, représentés aujourd’hui par la sphère démocratique et la sphère communiste, qui reflètent les caractéristiques du voleur de droite et du voleur de gauche. Ensuite, centré sur la providence de la croix de Jésus, l’islam, qui représente Barabbas, est apparu. Reflétant le personnage de Barabbas, qui bénéficia d’une bonne fortune grâce à Jésus, l’islam a pris son essor en entretenant une relation ambiguë avec le christianisme.
Sur la base des graines ainsi semées, l’histoire est finalement entrée dans une époque où le monde s’est réduit à quatre grands blocs. L’Égyptien Gamal Abdel Nasser rêvait de former un État arabe islamique uni. Le christianisme, quant à lui, se lance dans une nouvelle initiative dans le monde en proclamant : « Unissons toutes les religions ».
En observant ces courants, nous voyons que l’histoire, semée dans la tragédie, prend aujourd’hui la forme d’un bon fruit centré sur Dieu. Dans les derniers jours, ces phénomènes seront encore plus prononcés, car la graine parvenue à maturité atteint le potentiel qu’elle avait à l’origine, avant d’être récoltée. Cela se produira inévitablement, en raison des lois de la providence. L’unité sera établie en accord avec la philosophie de l’amour vrai des Vrais Parents.
Le voleur de droite et le christianisme
Si le monde démocratique est de type intérieur, le monde communiste est de type extérieur. De même, la droite est de nature intérieure, tandis que la gauche est de nature extérieure. Le Messie qui vient n’aura pas d’autre choix que d’apparaître sur le fondement intérieur du monde démocratique, qui respecte Dieu. Il bâtira un mouvement qui intégrera l’environnement extérieur et unira les différentes sphères culturelles autour de celle, centrale, du christianisme. Un tel mouvement devra voir le jour à la fin de l’histoire et ne pourra être considéré comme une simple coïncidence. C’est le résultat d’une volonté présente dès l’origine.
Quand Jésus fut crucifié, il mourut aux côtés d’un homme crucifié à sa droite, qui était un voleur et un meurtrier. Sans ce voleur, Jésus aurait perdu sa relation avec la terre et avec l’humanité. Alors qu’il était lui-même dans les affres de la mort, le voleur de droite défendit Jésus. Dans l’histoire humaine, qui fut le dernier à prendre parti pour Jésus ? Ce ne fut pas Pierre, ni le père ou la mère de Jésus, ni la nation d’Israël, ni le judaïsme. Il n’y eut qu’une seule personne : le voleur de droite.Seul un individu a maintenu cette relation. Alors qu’il faisait face à la mort, un homme a transcendé la mort en mettant tout son espoir en Jésus. Cet homme, c’était le voleur de droite. Sachez que, sans lui, Jésus n’aurait pu ni ressusciter ni reprendre sa providence sur la terre.
Alors que Jésus mettait fin à quatre mille ans d’histoire et plus de trente années de vie, le voleur de droite fut le seul à s’unir à lui et à lui rendre hommage, alors qu’il l’accompagnait dans la mort. Jésus incarnait pour lui l’espoir le plus fervent. Son acte le plaça au-dessus des disciples de Jésus, et même de Pierre.Bien qu’il n’ait pas connu l’enseignement de Jésus, il se laissa guider par son cœur, qui lui donna la force de le suivre au moment de mourir, jusqu’à son dernier souffle. En revanche, Pierre, Jacques et d’autres parmi les douze disciples connaissaient l’enseignement de Jésus et s’étaient même engagés à devenir de nouvelles personnes. En fin de compte, ils n’ont pas pu atteindre cet objectif. Sachez que, pour cette raison, le voleur de droite est devenu un personnage central dans l’histoire humaine, un homme qui a représenté le monde et préservé l’avenir.
Y a-t-il un passage dans la Bible indiquant que Jésus a complètement supplanté Satan en établissant des conditions aux niveaux individuel, familial, tribal et national ? Il ne l’a pas totalement supplanté à tous ces niveaux. En conséquence, pensez-vous que Satan accepte de se soumettre à quelqu’un qui croit en Jésus ? Lui, le roi suprême de la fausse sagesse, qui a accusé Dieu, violé Sa volonté et ruiné Sa providence pendant six mille ans, pensez-vous qu’il partira sur une simple injonction ? Non, celle-ci doit être accompagnée d’un droit d’héritage.
Nous devons acquérir le droit d’hériter de l’histoire. Nous devons hériter de la tradition et du fondement d’Adam, de Noé, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, de Jésus et d’autres encore ; nous devons représenter l’offrande sacrificielle historique. Alors seulement, nous serons capables de faire face à Satan et clamer avec force : « Au cours de l’histoire, tu as été vaincu par Noé, vaincu par Jacob, et Moïse t’a subjugué ! Je me tiens sur le fondement de toutes leurs victoires ; j’ai hérité de toute la tradition de l’histoire providentielle. Donc, va-t-en, Satan ! » C’est à cette seule condition que Satan se retirera.
Si vous priez en disant simplement : « Va-t-en, Satan ! », cela ne servira à rien. Pensez-vous que Satan, qui a accusé l’humanité pendant six mille ans, foulé aux pieds la providence de Dieu, miné la providence de la restauration, va se retirer simplement parce que vous le lui demandez et que vous croyez en Jésus ? Absolument pas. Vous devez être capable de dire : « Je suis assurément celui que Dieu a recherché, moi dont le cœur est ancré dans Son histoire. J’ai reçu une greffe du corps sacré de Jésus. »
Votre nom doit être enregistré sur le livre des héritiers que Jésus a reçu de Dieu. Y sont enregistrés les noms de tous ceux qui ont hérité du cœur que Dieu a manifesté tout au long des quatre mille ans précédant la venue de Jésus sur terre. Au lieu de vaincre Satan par la croix, soyez prêts à le subjuguer et à triompher de lui sans être crucifiés ; dans votre corps de chair, ressuscitez de façon substantielle. Ceux qui seront ainsi reconnus comme des héritiers substantiels pourront entrer dans le Royaume des Cieux.
Jésus a construit le fondement pour le salut spirituel
Jusqu’à présent, le christianisme n’a pas été en mesure d’établir le Royaume des Cieux dans la chair et dans l’esprit. Il n’a eu d’autre choix que de renoncer au monde physique, de servir Jésus comme le Messie spirituel et de prendre pour objectifs le salut spirituel et l’établissement d’un royaume spirituel. Le peuple d’Israël avait une nation et possédait une souveraineté nationale en tant que peuple élu. De nos jours, le christianisme mondial est dans la position de deuxième Israël, mais seulement comme nation spirituelle, sans aucune souveraineté nationale. Les chrétiens n’ont aucun pays. Nous sommes dans la sphère du deuxième Israël avec uniquement un fondement spirituel, sans fondement physique. Le christianisme n’ayant pas été en mesure d’accomplir la volonté originelle de Dieu en réalisant le Royaume des Cieux sur la terre, dans l’esprit et dans la chair, le Seigneur est obligé de revenir à nouveau.
Je désire faire une déclaration devant vous aujourd’hui. La crucifixion n’a pas été la victoire de Dieu. Au contraire, elle a été la victoire de Satan. Souvenez-vous de ce que Jésus a dit à ceux qui étaient venus l’arrêter dans le jardin de Gethsémani : « Mais c’est votre heure et le pouvoir des Ténèbres » (Luc 22.53). La croix fut l’endroit où la nation que Dieu avait préparée depuis quatre mille ans fut perdue, l’endroit où la vocation messianique d’Israël fut perdue et l’endroit où les disciples de Jean le Baptiste, les douze disciples de Jésus, le voleur de gauche et tout le reste furent perdus.
Le christianisme n’est pas né sur la croix. Quand le christianisme a-t-il commencé ? Jésus ressuscita le troisième jour et passa quarante jours à rencontrer les disciples qu’il avait perdus, lesquels, à l’heure de sa passion, s’étaient retournés contre lui. Le Saint-Esprit descendit sur les disciples ; c’est alors que commença le christianisme. Pendant deux mille ans, les chrétiens ont cru à l’enseignement du christianisme sans comprendre qu’il était apparu, non pas sur le fondement de la croix, mais sur le fondement de la résurrection. Si vous comprenez ce fait, il faut vous repentir. Ayant débuté sur le fondement de la résurrection de Jésus, le christianisme a été de nature strictement spirituelle.
Examinons cela sur la base des paroles de Jésus. Si la volonté de Dieu avait dû s’accomplir par la mort de Jésus sur la croix, les prières qu’il offrit au jardin de Gethsémani n’auraient pas été appropriées dans sa position de Messie. Elles auraient été surprenantes. Comment le Messie aurait-il pu prier trois fois : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26.39) ? Si Jésus était venu pour mourir, Judas Iscariote n’aurait-il pas dû être récompensé ? Comment, alors, interpréter ces paroles prononcées par Jésus à propos de Judas : « Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître ! » (Mt 26.24) ?
Que serait-il arrivé si Jésus n’était pas mort sur la croix ? La nation d’Israël aurait suivi son enseignement ; elle se serait stabilisée et aurait perduré. Le judaïsme aurait également subsisté. Jésus savait que, s’il mourait sur la croix, de nombreuses personnes seraient contraintes de suivre le même chemin que lui dans les siècles à venir et que leur sang ne serait pas épargné. Beaucoup de chrétiens devraient souffrir et, lorsque le Seigneur reviendrait, il faudrait encore qu’il parcoure un chemin de souffrance. C’est la raison pour laquelle Jésus dut prier ainsi au jardin de Gethsémani. De nos jours, les chrétiens disent qu’il a prié pour la délivrance parce qu’il avait un corps physique et qu’il craignait la douleur de la mort. Jésus était-il donc un Messie doté de si peu de noblesse ?
Mesdames et messieurs ! Que voulait dire Jésus lorsqu’il prononça : « Tout est accompli », au moment de sa mort sur la croix ? Il était venu avec la mission de sauver à la fois l’esprit et le corps, mais il se rendit compte qu’il ne parviendrait pas à mener à bien la volonté de Dieu dans un monde sans aucun fondement. Il se constitua en offrande parfaite afin d’établir une condition pour le salut spirituel et permettre ainsi à cette providence de commencer. Ayant fait cela, il déclara alors : « Tout est accompli. »
Nous ne sommes plus à l'âge de la foi aveugle
Vous n’avez probablement jamais imaginé les choses de cette façon. Même aujourd’hui, le christianisme et le judaïsme ont besoin de comprendre que le Seigneur, qui a tenté de détruire la nation de Satan et de faire disparaître sa souveraineté, qui a essayé d’accomplir la volonté de Dieu et de restaurer l’humanité, a connu une mort tragique. Lorsqu’ils le comprendront, ils s’en repentiront et parviendront à l’unité. Ils sont appelés à s’unir et à se préparer à recevoir le Seigneur à son retour.
La vérité doit être conforme à la raison. Il est temps que les chrétiens se libèrent de l’âge de la foi aveugle, qu’ils avancent unis comme un seul corps vers un nouvel âge, qu’ils règlent les problèmes du monde et l’amènent au salut. Sachez, par conséquent, que le temps est venu où le mot unité est devenu indispensable.
Quel est le sens de la souffrance de Jésus pendant les trois jours qui ont suivi sa mort ? Le ciel, la terre et l’enfer restaient tous sous le règne de la mort. Pour acquérir l’autorité sur le ciel et la terre, Jésus avait besoin d’embrasser le royaume de la mort dans toutes ses dimensions. Afin de conserver le lien de la vie et d’emprunter une voie qui réconfortât Dieu, il devait s’imposer, même au prix d’une descente au plus profond de l’enfer dans la souffrance et la douleur. En traversant l’enfer, Jésus prépara un chemin permettant d’initier un nouveau départ vers le Ciel. Bien qu’il fût rejeté, mis à l’écart sur la terre, finalement poussé jusqu’à la mort, il fut en mesure d’ouvrir un chemin d’espoir pour les générations futures. C’est la raison pour laquelle Jésus devait traverser ce cours de trois jours.
Il n’est pas allé trois jours en enfer pour une simple visite. Il connaissait déjà tout de l’enfer. Il devait s’y rendre pour porter un jugement et ouvrir la voie permettant de s’élever du monde de la mort jusqu’au monde de la vie. C’est ainsi qu’il a posé un fondement de victoire sur la terre, qui est un monde mort à l’image de l’enfer ; il a fixé un point de départ à partir duquel on peut atteindre le Ciel.
Aux yeux des autorités religieuses, Jésus était un hérétique ; aux yeux de la nation, c’était un destructeur de la loi religieuse. Son propre clan le repoussa et le chassa de sa maison. Ceux qui suivaient Jean le Baptiste le rejetèrent. Il se rendit dans le désert et Satan lui-même le pourchassa. Ce ne fut pas tout. En fin de compte, le pays tout entier se mobilisa pour le forcer à prendre le chemin du Golgotha et mourir sur la croix.
Néanmoins, Jésus versa des larmes pour la nation qui le rejetait comme un traître. Les autorités religieuses le traitèrent d’hérétique, mais il versa plus de sang et de larmes qu’aucun de leurs prêtres. Pas une seule âme ne s’est tenue à ses côtés, bien qu’il fût l’ami de ses contemporains. On le rejeta comme un traître ; pourtant, il fut le plus grand des patriotes. On le traita d’hérétique, bien qu’il fût le plus fervent des croyants.
Jésus suivit un chemin misérable, le chemin de la croix, au cours duquel les gens déchirèrent ses vêtements, le maltraitèrent et le jetèrent au sol. Et ce ne fut pas tout. Des hommes malfaisants le fouettèrent et le frappèrent. Dans cette situation, s’il avait été comme Élie, il aurait pu dire au peuple : « Moi, je reste seul comme prophète de Yahvé » (1 R 18.22).
Lorsqu’il s’éloigna de ses disciples au jardin de Gethsémani, il alla prier : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Mt 26.39). Ces paroles exprimaient sa grandeur. Bien qu’il fût dans une situation misérable, il comprenait que son corps était une offrande sacrificielle pour la nation, pour l’humanité et pour la providence de Dieu.
La douleur de Jésus et la tristesse déchirante de Dieu
Jésus comprenait son rôle et il n’a pas évité le chemin de la souffrance. Il se préoccupait davantage de l’immense chagrin que Dieu devait ressentir. Sa mission étant de sauver la nation, il était soucieux de la douleur que Dieu éprouverait à le voir rejeté comme un traître. Il était le prince du Ciel, la figure centrale de l’univers entier ; il était le Messie. Il aurait pu choisir de s’apitoyer sur son sort et se demander s’il fallait suivre ce misérable chemin de la croix. Il aurait pu entraîner l’univers à se joindre à lui dans un profond cri de désespoir. Mais Jésus comprit que son rôle n’était pas de désespérer. Au contraire, il en arriva même au point de se repentir devant Dieu d’avoir été rejeté.
Il assumait la responsabilité de rassembler les autorités religieuses, de rallier la nation, de construire le Royaume des Cieux et de ramener le monde dans le sein de Dieu. Néanmoins, quand il fut contraint d’abandonner cette mission et de suivre le chemin de la croix, il n’éprouva de haine envers personne. Il n’a pas prié : « Que cette coupe s’éloigne de moi » par crainte de la mort. Au contraire, il a prié ainsi parce qu’il savait que sa mort aggraverait la douleur de la nation et la douleur de Dieu.
Jésus savait que, s’il mourait sur la croix, les générations futures de toute l’humanité auraient une croix encore plus lourde à porter. Autrement dit, l’histoire de souffrance n’aurait pas de fin. Il savait que le chemin du Golgotha et celui de la mort ne se termineraient pas avec lui. Il savait que, s’il empruntait ce chemin, ses disciples devraient faire de même.
Jésus savait qu’un cours encore plus difficile attendait l’humanité au-delà de la croix. Alors qu’on le coiffait d’une couronne d’épines, qu’on lui enfonçait des clous dans les mains et les pieds, qu’on lui transperçait le côté d’une lance, il savait que ces événements auraient un impact qui dépasserait largement sa propre mort. Quand il se tourna vers le Ciel en disant : « Tout est accompli », cela ne signifiait pas que le chemin de la croix était achevé pour le monde. Cela voulait dire que le Ciel avait entendu la supplique de son cœur en larmes, exprimant ses tourments sur les conséquences de la croix. Il faut savoir que Jésus réconforta Dieu, en prenant sur lui toutes les fautes commises par les prophètes et les patriotes, et en s’offrant comme un sacrifice vivant.
À ce moment-là, quel dut être le sentiment dans le cœur de Dieu à l’égard de Jésus ? En regardant mourir Son fils, qui traversait l’épreuve de la croix avec le Ciel pour seule préoccupation, si Dieu avait éprouvé du ressentiment envers l’humanité, celui-ci aurait été d’une ampleur inégalée sur terre, jamais vue dans les quatre mille ans d’histoire providentielle. Cependant, en approchant de la mort, Jésus dit : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23.34). Dieu était décidé à prononcer un jugement immédiat, qui eût été encore plus radical qu’à l’époque de Noé. Mais, en mourant, Jésus n’abandonna pas la nation ; il n’abandonna pas les autorités religieuses, et il ne renonça pas la croix. Pour cette raison, Dieu n’abandonna pas l’humanité ; Il a persévéré avec nous. Grâce au lien du cœur qui unissait Jésus aux générations futures et au peuple d’Israël, Dieu fut incapable d’abandonner les institutions religieuses et les générations suivantes, même quand elles se détournèrent du Ciel ; au contraire, Il leur est resté fidèle.
Après avoir guidé la providence de la restauration pendant quatre mille ans, Dieu n’a pu accomplir Sa volonté au ciel et sur la terre simplement à travers la résurrection de Jésus. Comme vous le savez, Il a établi Sa parole sous la forme du Nouveau Testament et œuvré à travers elle pour accomplir Sa volonté sur la terre comme au ciel, et réaliser le jardin originel de la promesse.
Jésus a dit que le pain et le vin qu’il nous a donnés étaient la promesse et la nouvelle alliance. Après qu’il eut quitté la terre, nous avons reçu sa chair et son sang. Ces derniers représentent la vie de plénitude parfaite que nous sommes appelés à mener ; en même temps, ils représentent la providence dans son intégralité. Que symbolise le fait d’avoir reçu la chair et le sang de Jésus ? Il ne s’agit pas seulement de la chair et du sang de Jésus en tant qu’individu. Au sens le plus large, ils symbolisent le ciel et la terre ; au niveau individuel, ils représentent l’essence de la personne humaine. La chair symbolise la vérité, le sang représente l’Esprit Saint. Jésus nous a donné tout cela, sans condition.
Quel a été l’obstacle entre Dieu et les êtres humains ? La volonté du Ciel devrait se manifester sur la terre, et tout sur la terre devrait finalement se relier à la volonté du Ciel. Dans ce sens, le ciel et la terre évoluent vers un même but. Cependant, cette voie est restée bloquée.
Avant son départ, Jésus a établi une nouvelle promesse, celle de relier le monde spirituel avec la terre. Il incombait à ses disciples de la mettre en œuvre. Si Jésus n’était pas mort, le ciel et la terre auraient été reliés à travers lui. Mais, par sa mort, il en est venu à représenter le ciel, tandis que l’Esprit Saint représente la terre.
Il est maintenant temps d’établir le Royaume de Dieu de Cheon Il Guk !
Chers invités, le moment est venu. L’heure du Ciel, tant attendue par Dieu pendant six mille années et par les chrétiens pendant deux mille ans, est arrivée. Le moment est venu de construire le Royaume des Cieux sur la terre et dans le ciel sur une base interreligieuse, internationale, et sur une base commune d’organisations non- gouvernementales. La fortune céleste est enfin à nos portes. Jésus, Pierre, Jacques et les autres disciples, ainsi que des milliers, ou même des dizaines de milliers de responsables religieux dans le monde spirituel sont totalement unis et descendent librement vers le monde physique pour assister les Vrais Parents. Cheon Il Guk, le Royaume des Cieux réunissant le ciel et la terre dans une paix éternelle, sera sans aucun doute instauré sur la terre. L’heure est venue pour l’Amérique, ce pays chrétien représentant le deuxième Israël, de prendre l’initiative. Je déclare au monde que l’Amérique a la responsabilité de guider tous les peuples de la terre, non pas avec des armes, mais avec la vérité et l’amour, en vivant pour les autres sur le fondement de l’amour vrai, de la vraie vie et du vrai lignage.
Pour conclure, j’espère que le Washington Times, United Press International et les autres grands organes de presse accepteront cette noble direction du Ciel et assumeront la tâche d’éduquer l’humanité en transcendant les religions et les idéologies. Veuillez-vous rappeler que je vous ai distribué une brochure contenant des messages provenant du monde spirituel, qui émanent de leaders de l’histoire. Je vous invite à les lire attentivement.
Je vous remercie !